Le Procès de Pinocchio
Théâtre

Jean-Louis Fernandez
"Si tout le monde s’accorde à dire que Pinocchio est un menteur, les autres diraient donc la vérité ?"
Le Procès de Pinocchio est une création pour trois acteurs, des masques et des marionnettes à tiges et géantes). Fortement influencée par le théâtre d’adresse, la commedia dell’arte et la verve comique et impertinente du guignol, elle propose, avec humour, un peu de férocité, et la rapidité rythmique des cartoons, de faire, avec Le procès de Pinocchio, le jugement de la jeunesse impatiente aux prises avec un monde adulte peu exemplaire…
« You are gulty Pinocchio. You belong behind bars ! »
The Refereee
Derrière la volonté d’aborder le personnage emblématique de Pinocchio à travers son procès, il ne s’agit pas tant de montrer s’il est ou non coupable, mais de montrer que l’ordre est présent, que la justice est présente, que le système tient solidement sur ses fondations, que les arguments concernant « l’intérêt public » sont à priori indiscutables et éternels, que les statuts sociaux doivent éclairer une hiérarchie où les sommets, par nature, sont aptes à juger les autres dans l’intérêt d’un fonctionnement général infantilisé pour rendre crédible le subjectif imposé à tous par certains dans le but de maintenir les choses dans leur état.
Quand manquent des perspectives merveilleuses d’avenir, on constate qu’on revient à un ordre moral dur et culpabilisant pour les gens, avec la sanction qui prime sur la prévention et la confiance en l’Homme de pouvoir devenir quelqu’un de bien sans passer sous les « fourches caudines » de la répression et de la menace.
Le Procès de Pinocchio met en scène la tension entre l’impatience de la jeunesse et le fameux « Faites ce que je dis et pas ce que je fais », ou, en d’autres termes : qu’en est-il de la réalité de la responsabilité et de celle de la culpabilité, particulièrement quand on est pauvre et démuni mais tiraillé par les mêmes désirs de jouir de la vie et d’être heureux ? »
Ce spectacle a du fond. Il n’est ni facilement accusateur ni gentiment bien pensant. Il invite le jeune public et ses parents à rire de la fatalité et pourtant de la nécessité du « vivre ensemble »…
Créée en 2012 par Athra & Compagnie
Finalisation de la création : Création finalisée
Distribution :
Interprètes : Béatrice Chatron, Olivier Papot et Dimitri Rekatchevski
Ainsi que Fabrice Coudert et Yoann Sanson
Adaptation et mise en scène : Olivier Papot
Assistanat à la mise en scène : Valérie Larroque
Collaboration artistique : L’illustre Famille Burattini
Marionnettes : L’illustre Famille Burattini
Masque et grosse tête : Béatrice Chatron et Vincent Chassaing
Sculpture mécanique : Docteur Prout
Sculpture gonflable : Fabrice Coudert et Wi Zuk
Dessin d’animation & vidéo : Claire Fristot
Son-Musique : Yoann Sanson
Lumière : Rosemonde Arrambourg assistée de Rodolphe Martin
Construction : Fabrice Coudert
Collaboration à la scénographie : Anouk Dell’Aïera et Benjamin Gibert
Administration : Yvette Chapuis
Régie Générale : Fabrice Coudert
Partenaires :
Production : Athra & Cie
Co productions : Festival Puy de Mômes, Cournon d’Auvergne
Cour des 3 coquins
La Passerelle, Menat
Yzeurespace, Ville d’Yzeure
Théâtre de cusset
Partenaires financiers : Ville de Clermont-Ferrand
Conseil général du Puy de Dôme
Conseil régional d’Auvergne
Ministère de la culture et de la communication - DRAC Auvergne
SPEDIDAM
Avec le soutien : Le TRANSFO - Art et Culture en région Auvergne
Sémaphore, Cébazat
Ville d’Issoire
Le Cirque Bang Bang